Pays de l’Adour, mais de quoi parle-t-on ?

Soirée rencontre dans le cadre de l’exposition “Adour, d’eau et d’hommes”

17h30 : Lapègue, un petit pays, par Chantal Boone, docteur en histoire moderne

Le pays des barthes sur la rive droite de l’Adour a une spécificité bien particulière : ses habitants, peu nombreux, ont du d’adapter à la présence d’un fleuve dont l’eau menaçait constamment ces terres basses. L’adaptation à ce milieu qui passe par la maîtrise de l’eau, l’aménagement de l’espace et le développement d’activités spécifiques a demandé une ingéniosité constante et forgé une identité commune à ces populations.

Eugène et Maurice Trubert, photographes de la première époque de la photographie (1865-1885), en villégiature dans leur maison de Lapègue sont devenus ethnographes pour documenter leur environnement géographique, économique et social.

Oublié dans le grenier de la maison, redécouvert il y a trois ans, le fonds photographique qu’ils ont constitué, nous invite à découvrir la réalité de la lutte contre l’eau menée par la population des gens de rivière de Saint-Barthélémy dans les Landes.

18h15 : A la recherche de l’esprit des lieux, par Christian Thibon, historien, enseignant retraité de l’université de Pau et des Pays de l’Adour

Une évocation des différentes déclinaisons-constructions – et discours – d’un territoire, de terroirs, d’un espace et d’une histoire complexe autour et riveraine de l’ Adour.. Quels legs historique? Qu’en est-il au XIXe siècle – qui ne fut pas la fin des terroirs mais bien plus leur apogée – et jusqu’à nos jours en passant par les réflexions des Trente Glorieuses. Et auj

par la dernière version d’une conscience écologique d’un bassin versant et de sa communauté de destin, d’une Agence qui se cherche une géopolitique. Mais  faute d’esprit des lieux reste la magie des lieux.

Les échanges se poursuivront autour d’un verre.