Expo flash ! Sur le chemin de la laïcité

Vous connaissez à présent le principe des expositions flash ? Le musée propose, sur quatre semaines, un travail de recherche réalisé précédemment pour avancer la réflexion autour du nouveau parcours. A l’occasion de la date anniversaire de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, venez (re)découvrir l’exposition “Sur le chemin de la laïcité, les protestants et l’école”.

Dès le XVIe siècle, enseignement et protestantisme sont étroitement liés : chacun doit en effet savoir lire pour pouvoir accéder au texte biblique. Pour cette exposition temporaire réalisée en 2014, le Musée Jeanne d’Albret a choisi d’évoquer la place centrale accordée par les protestants à l’éducation. Retrouvez, à travers les panneaux de l’exposition, toute l’évolution de la conception protestante de l’éducation, du XVIe au XIXe siècle : principes fondamentaux, innovations pédagogiques, enseignement des filles jusqu’aux lois Ferry des années 1881-1882 rendant l’école gratuite, obligatoire et laïque, en passant par les écoles buissonnières, l’Académie d’Orthez créée par Jeanne d’Albret et les Écoles du Dimanche…

A cette époque, la communauté protestante se rallie à l’enseignement public et laïc que la troisième République met en place. Félix Pécaut, natif de Salies, collaborateur de Jules Ferry, a été Inspecteur Général de l’Enseignement Primaire avant d’organiser l’École Normale Supérieure d’Institutrices de Fontenay-aux-Roses en 1880. Pauline Kergomard, née Reclus, a reçu à Orthez les enseignements de sa tante Zéline Reclus. A la demande de Jules Ferry, elle participe à la transformation des salles d’asile en écoles maternelles.